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L’Alliance accorde plus de 50 millions de dollars à l’Université Simon Fraser (SFU) et à l’Université de Victoria (UVic) pour le renouvellement de l’infrastructure de calcul informatique de pointe

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(Burnaby, C.-B.) Le 3 juin 2024 — L’Alliance de recherche numérique du Canada (l’Alliance) a octroyé une enveloppe de plus de 50 millions de dollars à deux sites d’hébergement nationaux en Colombie-Britannique.

L’Université Simon Fraser (SFU) a reçu une enveloppe de 41 525 000 dollars destinée à la modernisation de l’infrastructure de calcul Cedar, l’un des superordinateurs universitaires les plus puissants du Canada.

L’Université de Victoria (UVic) a quant à elle reçu 10 282 500 dollars devant lui permettre de mettre à niveau l’infrastructure d’Arbutus, la plus grande installation infonuagique du pays, destinée à la recherche universitaire.

George Ross, PDG de l’Alliance, a fait l’annonce du financement lundi sur le campus de Burnaby de la SFU, accompagné pour la circonstance par l’honorable Brenda Bailey, ministre de l’Emploi, du Développement économique et de l’Innovation de la Colombie-Britannique. Le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé un investissement supplémentaire de 24 567 600 dollars destinés au renouvellement des capacités de calcul de haute performance (CHP) Cedar de la SFU, ainsi que de 6 141 900 dollars devant permettre le renouvellement des capacités de stockage infonuagique d’Arbutus de l’UVic.

Cet investissement conjoint permettra à la SFU de moderniser Cedar, qui arrive en fin de vie. Le nouveau système égalera ou dépassera les capacités de stockage et les performances de calcul actuelles de Cedar, ce qui profitera à des dizaines de milliers d’utilisatrices et utilisateurs à l’échelle du Canada. 

L’investissement dans Arbutus ajoutera de puissantes capacités de stockage et de calcul à l’infrastructure infonuagique de l’UVic, augmentant ainsi la stabilité et le soutien aux chercheuses et chercheurs lors du traitement, du partage et du stockage d’ensembles de données massives. La mise à niveau permettra également de faire en sorte que le refroidissement de la prochaine génération des superordinateurs soit plus silencieux et plus efficace en utilisant de l’eau plutôt que de l’air. L’eau chaude expulsée pendant le processus de refroidissement peut être réutilisée à des fins secondaires, comme le chauffage d’un bâtiment, ce qui contribuera à l’objectif de l’université de devenir un campus à impact climatique positif d’ici 2050.

« Le calcul informatique de pointe constitue un outil essentiel dans la Stratégie sur l’infrastructure de recherche numérique », a déclaré l’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique du Canada. « L’annonce d’aujourd’hui permettra au Canada de s’assurer que ses chercheuses et chercheurs sont mieux outillés pour optimiser les données de recherche permettant de générer des connaissances et des idées de pointe. En augmentant la capacité des superordinateurs canadiens, on s’assure que le Canada garde le cap de l’excellence qu’il s’est fixé en matière de science et de recherche et qu’il demeure compétitif à l’échelle mondiale. »

« Notre gouvernement investit dans les universités de la Colombie-Britannique pour soutenir un éventail d’activités de recherches permettant des avancées dans le domaine des soins de santé, telles qu’une nouvelle technologie de surveillance cardiaque et le recours à l’intelligence artificielle en matière de traitements anticancéreux personnalisés, ainsi que des activités de recherche qui accéléreront les voies de décarbonisation et faire croitre le secteur de l’hydrogène de la Colombie-Britannique pour un avenir plus propre », a déclaré la ministre Bailey. « Grâce au B.C. Knowledge Development Fund (BCKDF), nous continuons à investir dans les outils de recherche dont on a besoin pour assurer à notre province une place de chef de file mondial en matière d’innovation et améliorer la vie des gens. »

« Les données constituent une ressource nationale essentielle. Elles sont fondamentales pour la création de connaissances, la croissance économique et l’impact social de notre pays », a déclaré M. Ross « Nous sommes ravis d’unir nos forces à celles du gouvernement de la Colombie-Britannique et des équipes de calcul informatique de classe mondiale de l’Université Simon Fraser et de l’Université de Victoria pour permettre aux chercheuses et chercheurs d’un bout à l’autre du Canada de s’épanouir dans leurs activités. Cet investissement important dans notre infrastructure nationale de calcul informatique témoigne de l’engagement du gouvernement du Canada envers l’excellence scientifique et le renforcement de la position du Canada en tant que chef de file de l’économie mondiale du savoir. »

Le système Cedar de la SFU fournit une capacité de calcul et de stockage avancée permettant d’alimenter l’innovation en matière de recherche et la collaboration entre l’industrie, le gouvernement et les universités à travers le Canada. Cedar aide Mirza Faisal Beg, professeur de sciences de l’ingénieur à la SFU, à capter des images du corps humain et des mesures d’organes beaucoup plus rapidement que les méthodes traditionnelles, ce qui pourrait contribuer à redéfinir le traitement du cancer. Compte tenu de la composition corporelle unique de chaque patient, un plan de traitement personnalisé tenant compte à la fois de la maladie et des caractéristiques individuelles peut permettre d’améliorer la santé, tout en réduisant au minimum les effets secondaires indésirables découlant du traitement.

« Depuis des années, le Superordinateur Cedar de la SFU permet aux chercheuses et chercheurs canadiens de s’attaquer à des problèmes dans des secteurs allant de la médecine personnalisée, favorisant de meilleurs soins aux patients, aux technologies vertes, pour aider à lutter contre le changement climatique », a déclaré Joy Johnson, présidente de la SFU. « Ces généreux investissements de l’Alliance de recherche numérique du Canada et de la province de la Colombie-Britannique nous permettront de continuer à faire la différence aussi bien pour la Colombie-Britannique que pour le Canada et le monde entier grâce à l’utilisation d’une puissance de calcul avancée. J’ai hâte de voir les incroyables innovations et découvertes qui nous attendent. »

Le système infonuagique Arbutus de l’UVic a révolutionné la manière dont les scientifiques traitent, partagent et stockent des ensembles de données massives. Avec des vitesses de traitement des milliers de fois supérieures à celles d’un ordinateur de bureau, il sert de pierre angulaire à plus de 1 000 équipes de recherche à travers le Canada et à plus de 3 millions d’utilisatrices et utilisateurs finaux dans le monde. L’utilisation par le système Arbutus de l’IA et de l’apprentissage automatique pour analyser et visualiser l’imagerie 3D avancée du cerveau aide à déterminer exactement ce qui provoque un changement radical des cellules immunitaires du cerveau et comment cela affecte les fonctions cognitives. Les recherches mondialement reconnues de Marie-Ève Tremblay de l’UVic, permettent de mieux comprendre l’apprentissage, la mémoire, le comportement et la cognition.

« L’infonuagique accélère la vitesse de la recherche et rationalise la collaboration entre les pays et les continents », a déclaré Lisa Kalynchuk, vice-présidente de l’UVic chargée de la recherche et de l’innovation. « Le système infonuagique Arbutus de l’UVic soutient plus de 1 000 équipes de recherche à travers le Canada dans leur quête de nouvelles connaissances qui nous affectent au quotidien. Nous sommes très reconnaissants de cet investissement, qui soutiendra à la fois la science fondamentale et les découvertes de la recherche appliquée permettant d’améliorer notre santé, nos maisons et notre compréhension de l’univers — qu’il s’agisse de percer les secrets du cerveau, de comprendre le cosmos ou de modéliser des solutions pour un avenir plus sain et plus durable. »

Cet investissement est rendu possible par la stratégie pour l’infrastructure de recherche numérique IRN) d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada et par le financement approuvé d’initiatives pour l’IRN pour la période 2023-25

 

À PROPOS DE L’ALLIANCE DE RECHERCHE NUMÉRIQUE DU CANADA

L’Alliance de recherche numérique du Canada (l’Alliance) œuvre à l’avancement de l’infrastructure de recherche numérique (IRN), et en assure la maintenance, afin de soutenir les activités de gestion et d’utilisation de calcul informatique, de données et de logiciels de recherche, ainsi que de stockage liées à ces derniers à l’échelle nationale. Organisme sans but lucratif financé par le gouvernement du Canada, l’Alliance est au service des chercheuses et chercheurs, améliorant l’accès de ces derniers aux données, collaborant avec les partenaires de l’IRN, formant la main-d’œuvre de l’IRN, intégrant les services, et renforçant la sécurité. L’IRN constitue une ressource nationale essentielle, et l’Alliance tire parti de ses capacités pour soutenir la recherche de pointe et l’innovation dans toutes les disciplines, propulsant ainsi vers l’avant la recherche canadienne, aujourd’hui et à l’avenir.

 

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